Les Chutes du Niagara – « L’eau qui tonne »

Je vous emmène désormais découvrir l’un des patrimoine canadien le plus connu au monde. Classées au patrimoine Mondial de l’UNESCO les Chutes du Niagara sont à moins de trois heures de Toronto.

« L’eau qui tonne ». C’est ce que semble signifier le mot Niagara en langue Iroquoise. Pour ce peuple Indien, la rivière Niagara et ses Chutes sont sacrées. Et il est si bien trouvé. Le bruit est au coeur des Chutes et nous fait vivre la puissance de cette cascade.

La première chose que l’on découvre c’est finalement la ville qui les entoure. Car non ce très bel élément naturel n’est pas isolé au coeur des montagnes mais bel et bien accessible depuis la ville. A une rue de là on découvre casino, hôtels et restaurants à foison. Et je dois bien le dire c’est certainement la partie qui m’a le plus déçue de cette découverte. L’écrin dans lequel se trouve une telle force de la nature participe au plaisir de la découverte. On va donc essayer de faire abstraction de cette agitation ambiante pour apprécier tout ce que les Chutes du Niagara peuvent offrir.

P1220677

P1220708

P1220699

IMG_3980

IMG_3995

Sa renommée s’est battie sur ses dimensions. Impressionnantes. Elles sont effectivement immenses (675 mètres de long pour 54 mètres de haut). Mais ce qui impressionne ce n’est pas la hauteur des chutes mais bien la puissance qu’elles libèrent. Elles sont bien plus larges que hautes et ce fer à cheval fait alors converger des quantités d’eau monstrueuses. On en a tant d’images que l’on peut être déçus au premier abord. Mais approchons, c’est à ce moment que j’ai compris pourquoi on parlait tant d’elle, plus que les autres. Le long de cette balade on se retrouve alors à l’endroit même où les chutes basculent d’un cour d’eau tranquille à cette chute vertigineuse. L’intensité de la chute se fait ressentir par ses embruns à plusieurs mètres de là. C’est donc ça les Chutes du Niagara. La puissance.

P1220738

P1220724

P1220720

P1220734

P1220700

C’est aussi se mettre dos à la ville pour n’apprécier plus qu’elle, prendre le temps de ressentir tout ce qu’elles dégagent. Parce qu’après tout je ne me lasserais jamais d’observer un tel spectacle et de me demander encore et toujours comment un tel élément a pu voir le jour. Il y a évidement des explications scientifiques, géologiques, biologiques… mais se poser sans cesse cette question c’est peut être aussi prendre conscience des trésors dont regorge cette Terre, la nôtre et de l’importance de les préserver.

Il y a d’ailleurs bien des manières de découvrir les Chutes du Niagara. A pied on se trouve en haut de celle ci, une vue plongeante sur la cascade. Et puis il y l’hélicoptère. Ou cet ascenseur qui semble descendre en arrière des chutes (ben oui c’est touristique ou ça ne l’est pas !). Mais aussi le bateau ! Bien évidement touristique là aussi mais le détour est sympa ! On s’approche au plus près des chutes, vue d’en bas. Les embruns deviennent une pluie et le paysage blanchi à mesure que l’on s’en approche. L’intensité de la cascade est bien là alors qu’il reste bien quelques centaines de mètres entre elles et nous.

P1220703

P1220692

DCIM100GOPROGOPR0451.

P1220695

Les Chutes du Niagara sont belles et bien Canadiennes (n’allez pas dire le contraire !) et leur attrait touristique est important pour la région. Mais une autre cascade vient compléter cet ensemble et elle est américaine ! La frontière est finalement au coeur de la rivière Niagara.

P1220686

IMG_3986

IMG_3982

Avant de venir les découvrir j’avais entendu tout et son contraire à leur propos. Mais il n’était pas imaginable de venir dans la région sans les découvrir. Alors effectivement la ville ultra-touristique construite autour enlève du charme à cette découverte. Il faut faire preuve d’imagination et d’abstraction pour revenir à l’image sauvage que l’on peut avoir d’une telle cascade avant de la découvrir réellement. Malgré cela c’est une étape immanquable. Jamais encore je n’avais ressenti une telle intensité, une telle puissance de cet élément si précieux, l’eau.

Un commentaire sur « Les Chutes du Niagara – « L’eau qui tonne » »

Laisser un commentaire